EDSC 14ème : gours du Ray et foux de ste Anne.
Le niveau d'eau du canyon prévu pour le groupe des grands est bon. C'est parti pour le gours du Ray !
Voici le compte-rendu très poétique d'Aymeric :
L’eau froide et les sauts... La chute n’est pas la plus perturbante et l’atterrissage non plus. C’est le saut qui, faisant passer d’habituel à inhabituel - de terre à air- est le plus difficile. Car, qu’il s’agisse de quatre, six ou huit mètres, la chute n’a jamais rien de dramatique: l’esprit s’envole en attendant de toucher terre, et vous n’avez pas le temps de penser. Puis, cela on ne s’en pas compte non plus, le corps fend l’eau comme pour mieux faire passer les épaules, et quand l’eau froide vous étreint bien de la tête aux pieds, la pensée revient tandis que vous gagnez l’air. Mais peu à peu, l’eau froide et les sauts remplacent la terre, et le sol que vous accrochiez, un souvenir duquel vous décollez.
Pendant ce temps, le groupe des plus jeunes profite de la Foux de Ste Anne d'Evenos.